L’ascension et la chute des Templiers, acteurs et perdants des croisades au Moyen-Orient
• Qui étaient ces défenseurs de l’Empire chrétien ?
• Quel rôle ont-ils joué en Outremer au sein des États croisés?
• Comment ont-ils tenu et exercé le pouvoir face à l’adversité?
• Pourquoi la chute d’Acre marque la fin de la présence franque en Terre sainte ?
• Pourquoi la France a-t-elle conspué et abandonné ses moines-soldats ?
Ce livre passionnant, très illustré et documenté, fait toute la lumière sur l’ascension des Templiers en Orient et leur chute face à l’assaillant musulman et la couronne de France.
En 1187, près d'un siècle après la première croisade victorieuse, Saladin reprend possession de Jérusalem. Les Templiers, dont le quartier général se trouve sur le Mont du Temple dans la mosquée al-Aqsa, sont chassés de la ville avec la population franque. La chute de Jérusalem est un incroyable tournant pour les Templiers et les peuples européens installés au Proche et Moyen-Orient. C’est le début d’une lutte désespérée suivie d’un échec cuisant. En un peu plus d'un siècle, Acre sera détruite, les Francs chassés de l’Outremer, et les Templiers eux-mêmes, honnis et déshonorés, devront faire face à leur déchéance, jusqu’à leur propre sacrifice de retour en Europe.
Dans ce nouveau livre, Michael Haag explore l'ascension et la chute des Templiers dans le contexte de leur idéal de la Croisade et de leur entreprise de colonisation en Outremer.
L’auteur fait valoir que pendant la période de l’Outremer la population franque a pu vivre en bonne intelligence avec les musulmans, se fondant dans la mosaïque des émirats (les musulmans étant trop occupés à se livrer bataille entre eux). La soudaine prise de Jérusalem par Saladin a été un désastre. C’est le genre d’histoire dans laquelle vous savez que tout va mal se passer.
Michael Haag affirme que les Templiers, défenseurs des États latins d'Orient, ont été les boucs émissaires d'une Europe dont le nouveau nationalisme émergent a causé leur abandon et leur perte : si les Templiers levaient des fonds afin de défendre la Terre sainte avec leurs armes, ils finançaient également le nouveau nationalisme en Occident. Mais la France en tant qu’État-nation a voulu à son tour « nationaliser » les Templiers et les détruire.
L’ascension et la chute des Templiers correspondent précisément aux deux siècles de croisades en Orient. Après une série d’outrages contre les pèlerins occidentaux et les chrétiens d’Orient, et au regard des menaces d’agression contre toute l’Europe, la première croisade est lancée en 1095 afin de recon-quérir l’Asie Mineure, la Syrie et la Palestine occupées par les musulmans. Dans le même temps, les Templiers luttent dans la péninsule Ibérique et finissent par contribuer à la libération de l’Espagne et du Portugal. Mais, en Orient, les croisades, dont les Templiers sont des acteurs majeurs, ne parviennent pas à résister aux forces musulmanes mises en présence par Saladin ou les Mamelouks. En 1291, lorsque les Mamelouks boutent les derniers colons francs hors de Terre sainte, les Templiers perdent leur principale vocation et sont rapidement victimes de l’avidité et des ambitions tyranniques du roi de France.
Dans le sillage de son précédent succès de librairie, Les Templiers, de la légende à l’histoire, voici un livre certes érudit, mais écrit d’une façon narrative et rythmée qui rend l’Histoire plaisante et accessible à tous.
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